Iran

APERÇU de l’Iran | Situation humanitaire | Populations persécutées | Information sur les pays d’accueil | Ressources essentielles | Iraniens au Canada – expériences d’établissement | Associations et organisations ethnoculturelles | Information culturelle

APERÇU de l’Iran

Capitale : Téhéran
Superficie : 1 648 000 km²
Population : 68 688 433 (estimation 2006)
Langues : Persan (farsi) et dialectes persans – 58 %, langues et dialectes turcs – 26 %, kurde – 9 %, louri – 2 %, baloutchi – 1 %, arabe – 1 %, turc – 1 %, autres – 2 %.
Religions : Islam chiite – 89 %, islam sunnite – 9 %, zoroastrienne, juive, chrétienne et bahá’íe – 2 %.
Composition de la population : Persans – 51 %, Azéris – 24 %, Gilakis et Mazandaranis – 8 %, Kurdes – 7 %, Arabes – 3 %, Louris – 2 %, Baloutches – 2 %, Turkmènes – 2 %, autres – 1 %.

Source : https://www.international.gc.ca/cil-cai/country_insights-apercus_pays/overview-apercu_ir.aspx?lang=fra [Consulté le 12 mars 2018].

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Situation humanitaire

« Le président Hassan Rouhani a obtenu un second mandat de quatre ans en mai 2017, lors d’une élection marquée par un débat sur l’état des droits civils et politiques en Iran. Les exécutions, en particulier pour les infractions relatives aux drogues, se sont poursuivies à un rythme soutenu. Les autorités de l’appareil de sécurité et le système judiciaire iranien ont continué à s’attaquer aux journalistes, activistes des médias en ligne et défenseurs des droits humains, répression qui a souligné le mépris flagrant des autorités pour les normes juridiques de droit international et national. » Voir : Human Rights Watch. Rapport mondial 2018 – Iran, 18 janvier 2018. Disponible en ligne : https://www.hrw.org/fr/world-report/2018/country-chapters/313130 [Consulté le 1er mars 2018].

Les libertés de religion, d’expression et de parole sont sévèrement restreintes en Iran. Les organisations de défense des droits de la personne et les organisations non gouvernementales ont documenté des discriminations et des persécutions juridiques et sociales à l’égard des femmes, des enfants, des personnes LGBTQ, des minorités religieuses, des minorités ethniques, des journalistes, des dissidents et des critiques du régime.

La persécution de ces groupes prend diverses formes, allant d’obstacles systémiques à l’emploi et à l’éducation supérieure jusqu’à la violence et aux exécutions sanctionnées par le gouvernement, comme celles décrites ci-dessus.

La discrimination juridique et sociale ainsi que la violence faite aux femmes demeurent problématiques. Même si la constitution interdit la discrimination, le gouvernement se soucie peu de respecter ou d’appliquer cette disposition.

« Les autorités ont continué de réprimer sévèrement les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique, emprisonnant des dizaines de détracteurs non violents sur la base d’accusations fallacieuses liées à la sécurité nationale. Parmi les personnes prises pour cible figuraient des dissidents politiques pacifiques, des journalistes, des professionnels des médias en ligne, des étudiants, des cinéastes, des musiciens et des écrivains, ainsi que des défenseurs des droits humains, dont des défenseurs des droits des femmes, des défenseurs des droits des minorités, des militants écologistes, des syndicalistes, des militants abolitionnistes, des avocats et des personnes cherchant à obtenir vérité, justice et réparation pour les exécutions de masse et les multiples disparitions forcées survenues dans les années 1980.

« De nombreux prisonniers d’opinion ont entrepris des grèves de la faim pour protester contre le caractère injuste de leur incarcération.

« À la suite des manifestations contre le régime qui ont débuté dans tout le pays fin décembre, les autorités ont arrêté plusieurs centaines de contestataires.

« Selon certaines sources, les forces de sécurité ont tué ou blessé des manifestants non armés en faisant une utilisation excessive de la force, y compris au moyen d’armes à feu. Le 31 décembre, le ministre de l’Information et des Technologies de communication a bloqué l’accès à l’application Instagram et à celle de messagerie populaire Telegram, utilisées par les militants pour faire connaître le mouvement de contestation et le soutenir.

« Un peu plus tôt dans l’année, les autorités judiciaires avaient exercé des pressions persistantes sur le ministère de l’Information et des Technologies de communication pour qu’il exige de Telegram qu’il relocalise ses serveurs en Iran et qu’il ferme des dizaines de milliers de comptes accusés de “menacer la sécurité nationale” ou d’“offenser les valeurs religieuses”. Telegram a indiqué avoir rejeté ces deux demandes. »

Voir : Amnistie internationale. Rapport Iran 2017/18, 22 février 2018. Disponible en ligne : https://www.amnesty.org/fr/countries/middle-east-and-north-africa/iran/report-iran/ [Consulté le 2 mars 2018].

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Populations persécutées

Personnes LGBTI (Personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres et intersexuées)

Minorités religieuses : Personnes de confession bahá’íe, chrétienne, juive, musulmane sunnite et soufie.

Minorités ethniques : Kurdes, Baloutches et Arabes ahwazis.

Femmes

Enfants

Bien que l’Iran soit partie à la Convention relative aux droits de l’enfant, le gouvernement de l’Iran s’est réservé le droit de ne pas respecter ou de revoir toute disposition qui contredit les lois islamiques ou nationales, ce qui mine le but même de la Convention. Par conséquent, le respect des droits juridiques relatifs à l’éducation, à la traite d’enfants et à la violence envers les enfants demeure une préoccupation majeure.

Le gouvernement de l’Iran a introduit des exceptions à la Loi sur la protection des enfants et des adolescents qui soulèvent de sérieuses inquiétudes en matière de violence faite aux enfants. Les exclusions apportées par le gouvernement à certains articles de loi légalisent diverses formes de violence, ce qui pourrait contribuer à augmenter la maltraitance des enfants, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la famille. De plus, de nombreuses organisations non gouvernementales de défense des droits des enfants ont noté une hausse marquée des cas de maltraitance des enfants au cours des dernières années. Voir : Amnistie internationale. Iran: Scheduled execution of man arrested as teenager is an all-out assault on children’s rights, 15 août 2017. (En anglais) Disponible en ligne : http://www.refworld.org/docid/5992caa94.html [Consulté le 2 mars 2018].

Traite d’enfants

En Iran, les enfants iraniens et afghans sont susceptibles d’être victimes de traite à des fins d’exploitation sexuelle à l’intérieur du pays. Cette exploitation peut se réaliser par un mariage forcé, au sein duquel un mari contraint sa jeune épouse à se prostituer ou lui impose un état de servitude afin de rembourser des dettes ou de procurer un revenu à la famille. Dans le sud de l’Iran, des garçons sont forcés de se prostituer dans des maisons closes réservées aux hommes.

Droits juridiques

Les lois iraniennes encadrant l’âge minimum pour le mariage, la responsabilité criminelle, la peine de mort et les conditions de travail suscitent la controverse ou ne sont pas appliquées par le gouvernement.

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Information sur les pays d’accueil

Le rapport suivant fournit de l’information sur des pays qui accueillent des réfugiés iraniens, soit le Liban, l’Égypte, la Turquie et la Grèce. Voir : HCR. UNHCR Mid-Year Trends 2016. (En anglais) Disponible en ligne : http://www.unhcr.org/statistics/unhcrstats/58aa8f247/mid-year-trends-june-2016.html [Consulté le 12 mars 2018].

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Ressources essentielles

Les documents suivants fournissent davantage d’information concernant la situation en Iran :

Canada. Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada. Iran : information sur le traitement réservé par les autorités de l’Iran aux demandeurs d’asile déboutés et aux membres de la famille des personnes ayant quitté l’Iran et ayant demandé le statut de réfugié (2011-février 2015), 10 mars 2015, IRN105089.EF. Disponible en ligne : http://www.refworld.org/cgi-bin/texis/vtx/rwmain?docid=551e5cc94 [Consulté le 1er mars 2018].

Royaume-Uni. Home Office. Country Policy and Information Note Iran: Fear of punishment for crimes committed in other countries (‘Double Jeopardy’ or re-prosecution), janvier 2018. (En anglais) Disponible en ligne : http://www.refworld.org/docid/5a9024394.html [Consulté le 1er mars 2018].

Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. Iran: Spying charges against wildlife activists “hard to fathom”, say UN experts, 23 février 2018. (En anglais) Disponible en ligne : http://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=22697&LangID=E [Consulté le 28 février 2018].

United States Committee for Refugees and Immigrants. World Refugee Survey 2008 – Iran, 19 Juin 2008. (En anglais) Disponible en ligne : http://www.refworld.org/docid/485f50d92.html [Consulté le 27 février 2018].

Royaume-Uni. Home Office. Operational Guidance Note – Iran, novembre 2011, OGN v7.0. (En anglais) Disponible en ligne : http://www.refworld.org/docid/4ec4de4d2.html [Consulté le 27 février 2018].

Freedom House. Freedom in the World 2018 – Iran, 19 janvier 2018. (En anglais) Disponible en ligne : http://www.refworld.org/docid/5a65b23c3.html [Consulté le 1er mars 2018].

Royaume-Uni. Home Office. Country of Origin Information Report – Iran, 31 janvier 2008. (En anglais) Disponible en ligne : http://www.refworld.org/docid/47c6de072.html [Consulté le 27 février 2018].

Human Rights Watch. Iran: Investigate Killings of Protesters, 2 janvier 2018. (En anglais) Disponible en ligne : http://www.refworld.org/docid/5a8eb093a.html [Consulté le 1er mars 2018].

Freedom from Torture. Turning a blind eye: Why the international community must no longer ignore torture in Iran, décembre 2017. (En anglais) Disponible en ligne : http://www.refworld.org/docid/5a3925444.html [Consulté le 2 mars 2018].

United States Congressional Research Service. Iran: Politics, Human Rights, and U.S. Policy, 8 janvier 2018. (En anglais) Disponible en ligne : http://www.refworld.org/docid/5a5f83524.html [Consulté le 2 mars 2018].

Amnestie internationale. Iran: Scheduled execution of man arrested as teenager is an all-out assault on children’s rights, 15 août 2017. (En anglais) Disponible en ligne : http://www.refworld.org/docid/5992caa94.html [Consulté le 2 mars 2018].

Human Rights Watch. Iran: Deaths of Detained Protesters Raise Concerns of Ill-Treatment, 9 janvier 2018. (En anglais) Disponible en ligne : http://www.refworld.org/docid/5a60c6644.html [Consulté le 2 mars 2018].

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Iraniens au Canada – expériences d’établissement

CBC News. Iranian Community Growing on P.E.I., 7 décembre 2011. (En anglais)

Wallace J. Porter R. Staying Put? The Settlement Experiences of Iranian Immigrants in Halifax, Université de Dalhousie, 2010. (En anglais)

Entre 2005 et 2009, l’Iran est devenu l’un des pays contribuant le plus grand nombre d’immigrants à la Nouvelle-Écosse. Ce rapport examine les expériences d’établissement d’immigrants iraniens à Halifax et leur intention de rester ou non dans la province. À l’aide d’entrevues menées auprès d’immigrants iraniens, l’auteur explore les facteurs qui influencent le développement d’un sentiment d’appartenance envers le Canada chez les nouveaux arrivants.

Haideh Moghissi. Away from home: Iranian woman, displacement cultural resistance and change, Journal of Comparative Family Studies, vol. 30, no 2, 1999. (En anglais)

L’autrice examine la construction de l’identité culturelle au sein de la diaspora iranienne.

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Associations et organisations ethnoculturelles

Avis de non-responsabilité : Le PFPR n’est pas responsable de l’information véhiculée par les organisations répertoriées ci-dessus, non plus qu’il cautionne ces organisations ou leurs agissements. Les activités menées par ces organisations ne reflètent pas nécessairement celles du PFPR.

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Information culturelle

Source : https://www.international.gc.ca/cil-cai/country_insights-apercus_pays/overview-apercu_ir.aspx?lang=fra [Consulté le 12 mars 2018].

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