Sri Lanka

APERÇU du Sri Lanka | Situation humanitaire | Populations persécutées | Information sur les pays d’accueil | Ressources essentielles | Information culturelle

APERÇU du Sri Lanka

Capitale : Colombo
Superficie : 65 610 km²
Population : 20 222 240 (estimation 2006)
Langues : Cingalais (langue officielle) – 74 %, tamoul – 18 % anglais – 10 %, autres – 8%.
Religions : Bouddhiste – 69,1 %, islam – 7,6 %, hindouiste – 7,1 %, chrétienne – 6,2 %, non indiquée – 10 %.
Composition de la population : Cingalais – 73,8 %, Sri-Lankais maures – 7,2 %, Indiens tamouls – 4,6 %, Sri-Lankais tamouls – 3,9 %, autres – 0,5 %, non indiqué – 10 %.

Source : https://www.international.gc.ca/cil-cai/country_insights-apercus_pays/overview-apercu_lk.aspx?lang=fra [Consulté le 13 mars 2018]

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Situation humanitaire

Actuellement, l’aide humanitaire demeure un besoin essentiel au Sri Lanka. Des organisations d’aide comme le HCR concentrent leurs efforts sur le développement communautaire, ainsi que sur les besoins d’assistance humanitaire et de protection pour les réfugiés. Des problèmes persistent en ce qui concerne la séparation des familles, le manque de documents personnels (par ex., titres fonciers et certificats de naissance, de mariage ou de décès), les procédures de déplacement et de réinstallation, et le soutien aux moyens de subsistance. Même si la situation se stabilise, on continue d’observer une forte présence militaire, surtout au nord. Les infrastructures restent inadéquates pour accueillir les réfugiés qui rentrent au pays.

Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Compilation sur Sri Lanka – Rapport du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, 28 août 2017, A/HRC/WG.6/28/LKA/2. Disponible en ligne : http://www.refworld.org/cgi-bin/texis/vtx/rwmain/opendocpdf.pdf?reldoc=y&docid=5a2a76454 [Consulté le 13 mars 2018].

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Populations persécutées

  • Personnes soupçonnées d’entretenir certains liens avec les Tigres de libération de l’Eelam tamoul (TLET)
  • Certains membres de l’opposition politique et certains militants et militantes politiques
  • Certains journalistes et professionnels des médias
  • Certains militants et militantes des droits de la personne
  • Certains témoins de violations des droits de la personne et certaines victimes de ce type de violations qui cherchent à obtenir justice
  • Femmes, dans certaines circonstances
  • Enfants, dans certaines circonstances
  • Lesbiennes, gais, bisexuels, transgenres et intersexués (LGBTI), dans certaines circonstances

Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). UNHCR Eligibility Guidelines for Assessing the International Protection Needs of Asylum-Seekers from Sri Lanka, 21 décembre 2012, HCR/EG/LKA/12/04. (En anglais) Disponible en ligne : http://www.refworld.org/docid/50d1a08e2.html [Consulté le 13 mars 2018].

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Information sur les pays d’accueil

Un certain nombre de réfugiés sri-lankais ont fui vers l’Inde.

L’Inde n’est pas signataire de la Convention relative au statut des réfugiés et ne possède pas de cadre juridique pour la protection des réfugiés. Selon la loi indienne de 1946 sur les étrangers (The Foreigners Act) et la loi sur la citoyenneté de 1995 (The Citizenship Act), les citoyens et citoyennes du Sri Lanka qui entrent en Inde sans visa sont considérés comme des migrants illégaux ; aucune exception n’est faite pour les demandeurs d’asile ou les réfugiés. Cependant, le gouvernement de l’Inde a accordé sa protection aux Sri-Lankais et aux Sri-Lankaises qui sont reconnus comme étant des réfugiés fuyant la violence de leur pays. Par conséquent, ces personnes sont admises, à moins que la police indienne ne détermine qu’elles sont associées aux TLET, une organisation illégale en Inde.

En Inde, les réfugiés sri-lankais sont détenus dans des camps. Ceux et celles qui résident hors des camps gouvernementaux doivent s’enregistrer auprès de la police locale et visiter un camp quotidiennement pour confirmer leur présence. De plus, les réfugiés n’ont pas le droit de travailler ; cependant, les adultes vivant dans les camps du gouvernement reçoivent une petite allocation mensuelle. Le gouvernement leur fournit également des soins de santé de base, des services d’éducation pour les enfants d’âge scolaire et des denrées alimentaires subventionnées. Malgré ces aménagements, les conditions dans les camps demeurent insuffisantes, notamment en raison d’installations de santé et d’hygiène inadéquates.

Maintenant que la guerre civile au Sri Lanka est terminée et que la sécurité s’améliore, un grand nombre de réfugiés commencent à rentrer au pays. Le HCR mène actuellement un programme de rapatriement volontaire selon lequel les réfugiés peuvent communiquer avec le bureau du HCR le plus près et demander à être rapatriés. Environ 4 000 réfugiés sri-lankais sont déjà rentrés au Sri Lanka, la majorité d’entre eux provenant de camps situés au Tamil Nadu, en Inde. Malheureusement, comme l’accès du HCR aux camps de cet État est restreint, il est difficile d’obtenir un portrait complet du nombre de réfugiés désirant rentrer dans leur pays. Le gouvernement du Sri Lanka, avec la permission des autorités indiennes, se charge de la délivrance et du remplacement des documents de voyage en Inde. Ainsi, les citoyens et citoyennes du Sri Lanka qui se trouvent en Inde peuvent désormais se procurer des documents de voyage auprès du Haut-commissariat auxiliaire du Sri Lanka à Chennai. Cependant, l’Inde et le Sri Lanka n’ont toujours pas établi de processus formels pour faciliter le déplacement physique des réfugiés, le transfert des comptes bancaires personnels ou la reconnaissance des diplômes d’études.

Voir : Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Opération : Sri Lanka. Résumé du plan 2017. Disponible en ligne : http://reporting.unhcr.org/sites/default/files/pdfsummaries/GA2017-SriLanka-fr.pdf [Consulté le 13 mars 2018].

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Ressources essentielles

Canada. Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada. Sri Lanka : information sur le traitement réservé aux Tamouls au sein de la société et par les autorités ; le Parti démocratique populaire de l’Eelam (Eelam People’s Democratic Party—EPDP), y compris ses rapports avec la population tamoule (2014-février 2017), 17 mars 2017, LKA105756.EF. Disponible en ligne : http://www.refworld.org/cgi-bin/texis/vtx/rwmain?docid=58e216f84 [Consulté le 13 mars 2018].

Canada. Commission de l’immigration et du statut de rfgugié du Canada. Sri Lanka : information sur la surveillance, l’arrestation et la détention de citoyens tamouls ; l’assistance offerte aux citoyens tamouls (août 2011 – janvier 2015), 4 février 2015, LKA105042.EF. Disponible en ligne : http://www.refworld.org/cgi-bin/texis/vtx/rwmain?docid=54f0375c4 [Consulté le 13 mars 2018].

Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Canada Resettlement Levels 2018 and Global Resettlement Needs. (En anglais) Disponible en ligne : https://www.unhcr.ca/wp-content/uploads/2017/11/Canada-Refugee-Resettlement-numbers-2018-2020.6.pdf [Consulté le 19 mars 2018].

Human Rights Watch. World Report 2017—Sri Lanka, 12 janvier 2017. (En anglais) Disponible en ligne : http://www.refworld.org/docid/587b581ca.html [Consulté le 13 mars 2018].

Royaume-Uni. Home Office. Country Policy and Information Note—Sri Lanka: Journalists, media professionals and human rights activists, 11 juillet 2017, v 3.0. (En anglais) Disponible en ligne : http://www.refworld.org/docid/596719884.html [Consulté le 13 mars 2018].

Royaume-Uni. Home Office. Report of a Home Office Fact-Finding Mission. Sri Lanka: treatment of Tamils and people who have a real or perceived association with the former Liberation Tigers of Tamil Eelam (LTTE), 23 juillet 2016. (En anglais) Disponible en ligne : http://www.refworld.org/docid/59662e434.html [Consulté le 13 mars 2018].

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Information culturelle

Source : https://www.international.gc.ca/cil-cai/country_insights-apercus_pays/culture-culture_lk.aspx?lang=fra [Consulté le 13 mars 2018].

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