Somalie
APERÇU de la Somalie | Situation humanitaire | Populations persécutées | Personnes potentiellement à risque | Information sur les pays d’accueil | Retour des réfugiés au sud et au centre de la Somalie | Ressources essentielles | Somaliens au Canada – expériences d’établissement | Associations et organisations ethnoculturelles | Information culturelle
APERÇU de la Somalie
Capitale : | Mogadiscio |
Superficie : | 637 657 km² |
Population : | 8 863 338 (estimation 2006) |
Langues : | Somali (langue officielle), arabe, italien, anglais. |
Religions : | Islam sunnite |
Composition de la population : |
Somalis – 85 %, Bantous et autres non somalis – 15 %. |
Source : https://www.international.gc.ca/cil-cai/country_insights-apercus_pays/overview-apercu_so.aspx?lang=fra [Consulté le 12 mars 2018].
Situation humanitaire
Voir : Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. UNHCR Emergency Response at 30 November 2017, 29 décembre 2017. (En anglais) [Consulté le 26 mars 2018].
Pertes civiles : Le conflit armé en Somalie continue d’être la cause principale des pertes civiles. Asylum Research Consultancy (ARC). Situation in South and Central Somalia (including Mogadishu), 25 janvier 2018. (En anglais) [Consulté le 16 février 2018]. En raison de l’insécurité persistante, il est difficile de déterminer avec exactitude l’ampleur des pertes civiles : Human Rights Watch. World Report 2018 – Somalia, 18 janvier 2018. (En anglais) [Consulté le 16 février 2018]. Même si, selon certains rapports, Al-Shabab a perdu beaucoup de sa capacité d’agir comme force militaire conventionnelle, son recours grandissant aux attaques asymétriques complexifie les défis pour l’AMISOM et la Force de sécurité nationale somalienne au sud et au centre de la Somalie.
État de la sécurité et effets sur les civils dans les zones contestées touchées par des combats ou des affrontements armés : Comparativement à la période pré-2010, les conditions se sont améliorées au sud et au centre de la Somalie. Néanmoins, on continue de qualifier la situation au pays de conflit armé non international. Des affrontements armés persistent à l’extérieur de Mogadiscio et dans des zones rurales toujours sous l’emprise d’Al-Shabab au sud et au centre du pays. De plus, les secteurs contrôlés par le gouvernement fédéral de la Somalie, y compris Mogadiscio, font souvent l’objet d’attaques et d’autres formes de violence. Bon nombre d’opérations militaires au sud et au centre de la Somalie continuent de causer des pertes parmi les civils, ces derniers étant blessés ou tués par les tirs croisés des affrontements armés, ainsi que par des attaques menées à l’aide d’engins explosifs improvisés et de grenades. Voir Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. Protection of Civilians: Building the Foundation for Peace, Security and Human Rights in Somalia, décembre 2017. (En anglais) [Consulté le 16 février 2018].
Al-Shabab continue de commettre de graves atrocités contre la population civile, notamment en se livrant à des assassinats de célèbres défenseurs de la paix, de leaders communautaires, et d’aînés de clans et de membres de leur famille actifs dans la consolidation de la paix. Le groupe a aussi décapité des personnes accusées d’avoir « espionné » et collaboré avec les forces nationales somaliennes et des milices associées. On rapporte également d’autres violations à l’endroit de civils, notamment : des disparitions forcées ; des restrictions aux libertés civiles et religieuses et à la liberté de mouvement ; des restrictions d’accès à l’aide humanitaire ; des viols et autres formes de violences fondées sur le genre, dont les mariages forcés ; et la conscription et l’utilisation d’enfants soldats. Voir : Human Rights Watch. Somalia: Al-Shabaab Demanding Children, 14 janvier 2018. (En anglais) [Consulté le 16 février 2018].
Au cours de la dernière décennie, à la suite de l’effondrement de l’État somalien au début des années 1990, la Somalie et son peuple ont subi des conflits armés, des violations des droits de la personne et des catastrophes naturelles ayant entraîné des famines. En raison de ces épreuves, une grande partie de la population a été déplacée et a besoin d’aide humanitaire. Les causes précises des déplacements et des persécutions sont multiples et complexes, mais des tendances particulières se dégagent qui peuvent servir à déterminer le statut des réfugiés. Pour ajouter à cette complexité, diverses régions demeurent instables et connaissent des conditions variables. Par conséquent, les lignes directrices pour déterminer l’admissibilité de demandeurs d’asile de la Somalie, du Puntland et du Somaliland exigent d’évaluer chaque région séparément.
Déplacements internes et externes et retours des réfugiés : Des milliers de civils continuent d’être déplacés à l’intérieur des frontières somaliennes en raison de violations aux droits de la personne. L’Aperçu des besoins humanitaires 2018 pour la Somalie prédit que plus de 6,2 millions de personnes, soit la moitié de la population, auront besoin d’aide humanitaire et de protection à cause de la sécheresse et du conflit persistants. Voir : Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. Fact Sheet, Somalia 1-30 November 2017. (En anglais) [Consulté le 16 février 2018].
Populations persécutées
En raison du conflit armé prolongé, de l’insécurité et des violations des droits de la personne au sud et au centre de la Somalie, au Puntland et au Somaliland, le HCR a reconnu le besoin de protéger les demandeurs d’asile somaliens. Selon leurs circonstances individuelles, les réfugiés de ces régions peuvent bénéficier de protection en vertu de la Convention de 1951. En outre, le HCR préconise une approche de groupe pour protéger les réfugiés somaliens lorsqu’ils arrivent en grand nombre, que les besoins de protection établis dans leur demande se recoupent et que les capacités locales sont insuffisantes pour déterminer leur statut sur une base individuelle. Lorsqu’une approche de groupe est appliquée, l’agence recommande également d’utiliser des mécanismes de sélection pour déterminer les motifs d’exclusion au statut de réfugié. Actuellement, le HCR juge qu’il n’y a aucune possibilité de fuite ou de relocalisation interne au sud et au centre de la Somalie. Au Puntland et au Somaliland, les possibilités de fuite ou de relocalisation internes doivent être évaluées sur une base individuelle.
Personnes potentiellement à risque
- Personnes associées au gouvernement fédéral de la Somalie et à la communauté internationale (y compris les forces AMISOM) ou personnes qui appuient (de façon réelle ou perçue) ces entités ;
- Personnes qui contreviennent (de façon réelle ou perçue) à la sharia islamique et aux décrets d’Al-Shabab, y compris les musulmans ayant renoncé à l’islam, les autres types d’« apostats », et les érudits musulmans modérés qui critiquent l’extrémisme d’Al-Shabab ;
- Personnes qui s’opposent (de façon réelle ou perçue) au gouvernement fédéral de la Somalie et à ses intérêts, et personnes qui appuient (ou qui sont soupçonnées d’appuyer) les groupes armés anti-gouvernement ;
- Membres de certaines professions comme les journalistes, les membres de la magistrature, les travailleurs et travailleuses humanitaires, les militants et militantes des droits de la personne, le personnel enseignant et le personnel des établissements scolaires, les gens d’affaires et les personnes fortunées (de façon réelle ou perçue) ;
- Personnes recrutées de force ou en danger de l’être ;
- Membres de groupes minoritaires comme les membres de minorités religieuses chrétiennes et les membres de clans minoritaires ;
- Membres de clans impliqués dans une vendetta ;
- Femmes et filles ;
- Enfants ;
- Victimes (réelles ou potentielles) de la traite des personnes ;
- Personnes dont l’identité sexuelle ou l’identité de genre ne correspond pas aux normes sociales prédominantes (lesbiennes, gais, bisexuels, transgenres et intersexués [LGBTI]) ;
- Personnes ayant une incapacité mentale ou un trouble mental.
Information sur les pays d’accueil
Le lien suivant fournit des données sur les pays d’accueil des réfugiés somaliens, soit le Kenya, le Yémen, l’Éthiopie, l’Ouganda, le Djibouti et l’Érythrée : https://data2.unhcr.org/en/situations/horn (En anglais) [Consulté le 12 mars 2018].
Retour des réfugiés au sud et au centre de la Somalie
Le HCR déconseille aux États d’effectuer des rapatriements forcés vers les régions du sud et du centre de la Somalie affectées par des opérations militaires, car ces zones restent fragiles et dangereuses à la suite de telles activités. Elles peuvent également demeurer sous l’emprise de groupes non étatiques. Les Somaliens et les Somaliennes provenant de ces régions sont admissibles à la protection internationale accordée aux réfugiés en vertu de la Convention de 1951 et au sein de l’Union africaine. La Convention de l’OUA de 1969 devrait être appliquée, car un grand nombre de ces ressortissants satisfont aux critères pour obtenir le statut de réfugié.
Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Tripartite Agreement Between the Government of the Republic of Kenya, the Government of the Federal Republic of Somalia and the United Nations High Commissioner for Refugees Governing the Voluntary Repatriation of Somali Refugees Living in Kenya, 2013, 10 novembre 2013. (En anglais)
Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). International Protection Considerations with Regard to People Fleeing Southern and Central Somalia, 17 janvier 2014. (En anglais).
Norvège. Landinfo – Country of Origin Information Centre. Somalia: Relevant social and economic conditions upon return to Mogadishu, 1er avril 2016. (En anglais) [Consulté le 16 février 2018].
Ressources essentielles
Pour en savoir plus concernant la situation en Somalie, veuillez consulter les documents suivants :
États-Unis. U.S.Department of State. Somalia 2015 Human Rights Report. (En anglais) [Consulté le 16 février 2018].
Royaume-Uni. Home Office. Country of Origin Information Report – Somalia, 19 mai 2010. (En anglais) [Consulté le 16 février 2018].
Somaliens au Canada – expériences d’établissement
Canada. Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada. Somalie et Canada : information sur les associations canado-somaliennes au Canada, y compris leur contexte, leur histoire et leurs liens avec la Somalie ; information indiquant si elles peuvent établir l’identité des Somaliens et information sur les techniques utilisées à cette fin (2013), 29 novembre 2013, ZZZ104663.EF. [Consulté le 16 février 2018].
Associations et organisations ethnoculturelles
- Somali Centre for Family Services (En anglais)
- Somali Banadir Association of Canada (En anglais)
- Midaynta Community Services (Site web en anglais, mais services accessibles en français et en anglais)
- Somali-Canadian Cultural Society of Edmonton (En anglais)
Avis de non-responsabilité : Le PFPR n’est pas responsable de l’information véhiculée par les organisations répertoriées ci-dessus, non plus qu’il cautionne ces organisations ou leurs agissements. Les activités menées par ces organisations ne reflètent pas nécessairement celles du PFPR.
Information culturelle
- Conversations
- Styles de communication
- Démonstration des émotions
- Code vestimentaire, ponctualité et formalité
- Méthodes de gestion
- Hiérarchie et prise de décision
- Religion, classe, ethnicité et sexe
- Établir de bonnes relations
- Privilèges et favoritisme
- Conflits dans le lieu de travail
- Motiver les collègues locaux
- Livres, films et mets recommandés
- Activités sur le terrain
- Héros nationaux
- Événements historiques en commun avec le Canada
- Stéréotypes
https://www.international.gc.ca/cil-cai/country_insights-apercus_pays/overview-apercu_so.aspx?lang=fra [Consulté le 12 mars 2018].
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